mercredi 25 novembre 2009
lundi 2 novembre 2009
Chapeau Bas
"Quand j’y suis [en Afrique] et que les gens voient mon nom et la couleur de ma peau, ils pensent que je suis des leurs. Or, par mon histoire, c’est faux. J’ai souvent rencontré des Français qui ont été élevés en Afrique et qui sont plus africains que moi. Alors qu’eux, en Afrique, dans le regard des autres, ils restent étrangers… Ironiquement, c’est en France que je peux paraître étrangère. "
Ces mots, j'aurais presque pu les écrire.Le choc.
Quelle ne fut pas ma surprise ce matin en découvrant que Marie Ndiaye avait reçu le prix Goncourt pour son roman Trois femmes puissantes, paru aux éditions Gallimard! Aussi je ne taris pas d’éloge sur Marie Ndiaye, assez pour la mettre à égalité avec celle que je considère comme la déesse de la littérature noire anglo-saxonne, la britannique Zadie Smith.
Alors, Marie Ndiaye, qui es-tu? Née en banlieue parisienne d’un père sénégalais et d’une mère française, soeur de Pap Ndiaye, historien et grand spécialiste de la question noire en France, voilà que l’on t’appelle franco- sénégalaise pour te rappeler à tes origines si jamais tu avais oublié…
Comme Smith, tu luttes avec les démons identitaires et soulèves la question de ces afropéens, de ces Européens d’Afrique, de ces Africains d’Europe, souvent stigmatisés, trop incompris par ceux qui voudraient les faire rentrer dans des cases, au sens propre comme au figuré.
Depuis longtemps, je me demande ce que ces concepts ( être une femme noire, être une femme africaine) impliquent mais j’en parlerai dans un autre article. En attendant, je trouve des éléments de réponses dans vos oeuvres, Mesdames Smith et Ndiaye en y lisant une reconnaissance de mes propres questions et contradictions. !
Et surtout…Chapeau bas, Marie!mardi 29 septembre 2009
Kiribati
Mais en attendant, quand j'arrive le matin au boulot, la délégation américaine aux Nations Unies offre ca: